HYSTÉRÉSIA LIVE

STÉFANE PERRAUD & ARAM KEBABDJIAN, en collaboration avec YUKO OSHIMA

 

[PERFORMANCE SONORE & MUSICALE]

 

Mercredi 9 avril – 19h30

Jeudi 10 avril – 19h30

Vendredi 11 avril – 19h30

Durée : 50 minutes

 

 

Hystérésia live donne à entendre, vivre et interpréter le passage de trente-et-un satellites zombies dans le ciel.

 

Lancées pour la plupart pendant la guerre froide, ces ruines technologiques ont alimenté les nouvelles routes de l’information, en servant notamment de supports aux systèmes de renseignement, aux états-majors ou aux scientifiques. Déplacés sur des orbites cimetières, entre la vie et la mort, ces satellites continuent d’émettre un signal résiduel. En les capturant en direct, depuis la péniche, Hystérésia live nous fait entendre ces ondes auxquelles nous n’avons pas accès pour recomposer une archéologie du ciel et communiquer avec l’au-delà.

 

Mêlant pulsation rituelle des cérémonies, chant fluté des satellites et mémoire de leurs histoires, cette cérémonie d’écoute nous révèle autant qu’elle interprète ces fantômes sonores dans une forme de chamanisme technologique.

 

 
· À partir de 10 ans
· Présence de sons forts

 

 

 

 

 

 

Conception Stéfane Perraud et Aram Kebabdjian

Création musicale, percussions et voix Yuko Oshima

Textes et lecture Aram Kebabdjian

Plasticien Stéfane Perraud

Programmation informatique Nicolas Mistretta

Programmation sonore Mathieu Preux

Regard extérieur Frédéric Danos

 

Production Petahertz

Coproductions La Pop, GMEM — Centre national de création musicale, Plateforme 10 – Lausanne, Mondes Nouveaux – Ministère de la Culture

Soutiens Château de Goutelas, MI Fabricultura

 

Stéfane Perraud est artiste, Aram Kebabdjian écrivain. Ensemble, ils créent des machines narratives. Entre fiction et document, art et science, littérature et mythologie, installation sculpturale ou transmédia, leur travail tend à constituer une archéologie de notre temps. Les dialogues qu’ils initient leur ont permis d’explorer la topographie de l’atome, l’utopie climatique, d’envisager le devenir de paysages toxiques et de composer un fonds documentaire sur l’imaginaire nucléaire. Leurs travaux ont été présentés à Plateforme 10 à Lausanne, au CENTQUATRE et au BAL à Paris, au Lieu Unique à Nantes…

 

Pour cette cérémonie d’écoute des satellites, ils sont rejoints par Yuko Oshima. Diplômée de l’École des Percussions de Strasbourg et du Conservatoire de Strasbourg, elle collabore avec des musicien·ne·s de la scène jazz et musiques improvisées. Yuko développe son langage musical en batterie à travers l’improvisation et la composition avec des musicien·ne·s, danseur·se·s, et comédien·ne·s. Sa recherche musicale l’amène à élargir les possibilités sonores, agrandir son univers musical et aussi sa technique à la batterie tout en gardant sa passion pour le son, le rythme et le groove. Ses accessoires, notamment des bols japonais dans son intrumentarium et l’apparition de sa voix, lui offrent des possibilités pour rendre son univers sonore unique et original.