FÉMININES

PAR DIDIER GIRAULDON ET CONSTANCE LARRIEU

 

Les clichés de femmes abondent dans les représentations musicales, opératiques et théâtrales tant classiques que contemporaines. Trois jeunes femmes, deux chanteuses et une comédienne-metteur en scène, proposent de revisiter avec dérision et poésie ces figures convenues sans les figer dans un répertoire trop balisé. Un pianiste apportera un contrepoint décalé à cet éloge de la vie et de la féminité !

Loin du cadre classique du concert mêlant textes et musique, cette soirée à programme intitulée simplement Féminines cache son jeu interrogeant moult figures de la femme dans ses approches artistiques.

Quelques thèmes apparaissent en filigrane : l’amour pur, l’attente, la poupée, les travers, le travail, le sport, le rapport au corps… se frayant leur chemin entre des airs, surtout de musique française du XXème siècle naissant, et des propositions scéniques d’auteurs beaucoup plus contemporains qui dialoguent en écho distancié et bousculent les conventions de la forme « récital » en se jouant physiquement des emplois dans lesquels les femmes sont emprisonnées depuis des décennies…

Ce spectacle, conçu à bras-le-corps dans la spontanéité des répertoires et dans lequel chanteuses, comédienne et pianiste évoluent toujours en complicité, est à géométrie variable et peut être présenté dans une salle de théâtre dans sa version grande forme (avec régie lumière et éléments scénographiques) comme en appartement sans décor ni lumières, l’intimité de l’adresse au public étant dans tous les cas très importante afin que celui-ci se sente tout à fait inclus dans le propos et puisse être en empathie avec les interprètes.

Ici, pas de quatrième mur, pas de posture concertante mais bien un engagement total et très théâtral visant à réveiller les consciences et à s’interroger sur l’écoute même d’un air sans se laisser trop émouvoir par sa grâce, mais en tentant d’y déceler son sens plus ou moins caché…

Ce qui en ressort n’est pas tant un spectacle à caractère didactique qu’une déclinaison, parfois grave, parfois souriante ou grinçante des figures convenues comme des vérités qu’elles trahissent. L’on y singe les images prêtes à consommer, et l’on s’interroge sur les multiples facettes identitaires possibles.

 

21, 22 et 23  DÉCEMBRE 2016
[CRÉATION]

 

 

 

Avec :
Constance Larrieu (conception et mise en scène du spectacle, comédie), Didier Girauldon (conception et mise en scène du spectacle, comédie), Magic Malik (création musicale), Pauline Sikirdji (chant), Dima Bawab (chant), François Sikirdji (piano)

 

Mise en scène :
Constance Larrieu et Didier Girauldon

 

Comédie :
Constance Larrieu

 

Chant :
Dima Bawab et Pauline Sikirdji

 

Piano :
François Sikirdji

 

Scénographie :
Camille Vallat

 

Production déléguée :
La Pop

 

Coproduction :
Compagnie Jabberwock

 

Durée :
1h00

 
CONSTANCE LARRIEU, METTEURE EN SCENE ET INTERPRETE

 

Constance Larrieu est comédienne, metteure en scène et musicienne (pratique du violon moderne et baroque/ chant choral). Formée à l’ERAC (Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes), elle a travaillé entre autres avec Ludovic Lagarde, Laurent Poitrenaux, Valérie Dréville, Catherine Marnas, Didier Galas, Youri Pogrebnitchko, Charlotte Clamens, Philippe Demarle et Richard Dubelski. Après sa sortie de l’école, elle a mis en scène Manque de Sarah Kane, dans une version rythmique et sonore. Elle a ensuite joué dans Calderon de Pasolini mis en scène par Clara Chabalier, (prix paris jeunes talents) puis elle a été engagée par Ludovic Lagarde pour le spectacle Un nid pour quoi faire ? d’Olivier Cadiot (création festival d’Avignon 2010) ainsi que pour intégrer la troupe permanente du Collectif Artistique de la Comédie de Reims, sur les saisons 2009 à 2013. Elle a joué sous la direction d’Emilie Rousset dans La Terreur du Boomerang d’Anne Kawala, dans Manque de Sarah Kane, mise en scène Simon Delétang, dans Le Bouc et Preparadise Sorry Now de Fassbinder, mise en scène Guillaume Vincent. En 2011, elle a travaillé avec Jean-Philippe Vidal sur la création de Maman, et moi et les hommes de Lygre. Elle a également joué dans Burn out d’Alexandra Badea mise en scène Jonathan Michel, ainsi que dans la trilogie Büchner : La mort de Danton, Léonce et Léna et Woyzeck, mise en scène par Ludovic Lagarde au Théâtre de la Ville à Paris. En 2012, elle a mis en scène Canons de Patrick Bouvet avec le compositeur Richard Dubelski, et Ripostes, un concert-spectacle tous publics autour de compositeurs baroques français et de textes de Molière avec l’ensemble Les Ramages (direction Véronique Jamain). Elle a ensuite participé à Mars-Watchers, d’Emilie Rousset en collaboration avec l’IRCAM et le 104, puis joué dans Galla Placidia, Opéra contemporain d’Antonin Servière, mis en scène par Jean de Pange et créé à l’Arcal ainsi qu’à la Fondation Royaumont. Par la suite elle a assisté Didier Girauldon (cie Jabberwock) pour la création de Fratrie de Marc-Antoine Cyr à Saran et au CDR de Tours, à Montréal et encore en tournée actuellement. En 2014 elle a mis en scène l’opéra Platée de Rameau pour le festival de Znojmo en République Tchèque, ainsi que Pygmalion, puis Les Indes Galantes de Rameau avec les Paladins (direction Jérôme Correas) en tournée à Paris et en régions. En 2015 elle a adapté et joué La fonction de l’orgasme (conférence-performance d’après W. Reich) dont elle a co-signé la mise en scène avec Didier Girauldon à la Comédie de Reims et en tournée dans toute la france, puis a joué dans Un film événement, long-métrage réalisé par César Vayssié. Elle a mis en scène un projet avec des musiciens et chanteurs issus du Conservatoire d’Evry à la scène Nationale d’Evry et joué dans Portraits de Famille mis en scène par Jean-François Sivadier pour l’Adami/ Festival d’automne. Pour l’Opéra elle vient de mettre en scène Don Giovanni de Mozart avec Didier Girauldon au Festival de Znojmo avec le Czech Baroque orchestra. Cette saison, elle collabore à la mise en scène et joue dans Les Paratonnerres de Marc-Antoine Cyr et Didier Girauldon créé au Centre Dramatique de Tours puis en tournée. Elle tourne encore son solo La Fonction de l’orgasme et est également comédienne dans Breaking the news d’Alexandra Badea, mise en scène Jonathan Michel à la Comédie de Reims, et dans Trois de Mani Soleymanlou à Chaillot, au TGP et au Tarmac. Elle mène en parallèle depuis 2010 divers ateliers réguliers de formation théâtrale en direction des amateurs de tous âges, au Théâtre des Amandiers à Nanterre, à la Comédie de Reims, dans plusieurs Universités, collèges et lycées ainsi qu’en direction des chanteurs issus des conservatoires de région île de France et champagne-ardennes. Elle dirige par ailleurs des master class d’interprétation théâtrale pour les chanteurs, tant à l’opéra que dans les classes de chant des Conservatoires de Chaumont et de Mantes-la- jolie. Sa pratique théâtrale est indissociable de sa pratique musicale et elle cherche à tisser des liens forts entre les deux disciplines.

 

DIDIER GIRAULDON, METTEUR EN SCENE

 

Après sa formation au Conservatoire de Tours, il intègre Royal Holloway, à Londres, puis travaille plusieurs années en Angleterre et en Ecosse en tant qu’acteur et danseur. Revenu en France, il se perfectionne aux techniques du clown et du masque auprès de Mario Gonzalez dont il devient l’assistant, notamment au CNSAD de Paris. Il est maintenant l’un de ses plus proches collaborateurs. Son parcours d’acteur et de metteur en scène le fait voyager régulièrement en Europe, en Scandinavie, en Ukraine et aux Etat-Unis, notamment à la Nouvelle Orléans où il s’engage de 2005 à 2008 sur un projet de reconstruction culturelle en Louisiane et dans le Mississippi après le passage de l’ouragan Katrina. De 2001 à 2011, il codirige le collectif Les Gueuribands : il y est coauteur, co-metteur en scène ainsi qu’interprète dans toutes les créations de la compagnie qui totalisent pour certaines jusqu’à 100 représentations dans toute la France. En 2010-11, il est metteur en scène associé au Centre Dramatique Poitou-Charentes. Il y crée le spectacle Ben, écrit par Charlotte Gosselin. En 2011, afin de poursuivre la recherche autour de l’écriture scénique et participative qu’il mène depuis une dizaine d’années, il créée à Tours la compagnie Jabberwock. Il traduit, adapte et met en scène des textes d’auteurs anglophones, et s’associe durablement avec l’auteur québécois Marc-Antoine Cyr, dont il crée en 2014 Fratrie et prochainement Les Paratonnerres, une pièce de commande de la compagnie. De 2011 à 2014, il assure la direction artistique du Théâtre Universitaire de Tours, et développe sur trois ans un projet artistique basé sur la création collective et le travail de troupe. Formateur, titulaire du diplôme d’Etat d’enseignement du Théâtre, il intervient aussi aux conservatoires de Tours, Orléans, Poitiers et du 14e arrondissement de Paris, au département d’Anglais de l’Université de Tours, au Contemporary Arts Center de la Nouvelle-Orléans et au Cours Florent. En 2015, il initie au sein de la compagnie Jabberwock un cycle de projets mêlant sciences, performance et théâtre : en collaboration avec Constance Larrieu et le vidéaste Jonathan Michel, il cosigne à la Comédie de Reims une recherche théâtrale basée sur le classique de la psychanalyse La Fonction de l’orgasme, de Wilhelm Reich. À l’opéra, il collabore en 2014 avec Constance Larrieu pour la mise en scène de Platée, de Rameau en République Tchèque. Ils y collaboreront à nouveau en 2016 à l’occasion de leur co-mise en scène de Don Giovanni, de Mozart.

 

DIMA BAWAB, CHANTEUSE

 

Née en Jordanie, d’origine palestinienne, Dima a commencé ses études musicales à l’âge de quatre ans : piano et danse classique au Conservatoire National de Musique/Fondation du Roi Hussein à Amman. Elle s’est ensuite consacrée au chant et a intégré le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, dans la classe de Peggy Bouveret, où elle a été diplômée en 2007 avec la mention cum laude. Depuis la fin de ses études supérieures, Dima s’est produite fréquemment à travers l’Europe et, fidèle à ses racines, en Jordanie et en Palestine, dans un répertoire très varié. Elle a débuté en juin 2010 à l’Opéra-Comique à Paris, sous la direction de Sir John Eliot Gardiner dans une mise en scène de Stéphane Braunschweig dans le rôle d’Yniold de Pelléas et Mélisande, rôle qu’elle a repris au BBC Proms à Londres en Juillet 2012, à l’Opéra-Comique en février 2014 et au Théâtre National à Zagreb (Croatie) en 2015. En avril 2014, elle a chanté avec grand succès le rôle de Zémire dans Zémire et Azor de Grétry, à l’Opéra Royal de Wallonie à Liège, et en février 2015, le Feu et le Rossignol dans L’Enfant et les Sortilèges à l’Opéra de Montpellier. Elle a également interprété Susanna dans Les Noces de Figaro en juillet-août 2009 au Music Hall de Wilton à Londres, Lucy dans Le Téléphone de Menotti en février 2009 en Palestine et en Jordanie, Lois Lane dans Kiss Me Kate de Cole Porter, Le Feu, La Princesse et Le Rossignol dans L’Enfant et les Sortilèges en juillet 2008 au Festival d’Aix-en-Provence, Blöndchen dans L’Enlèvement au Sérail en août 2007 à Vannes, Morgana dans Alcina de Haendel en mars 2007, en collaboration artistique avec la Cité de la Musique à Paris et Gloria dans Jerusalem Follies du compositeur franco-palestinien Suleiman Al Qudsi en décembre 2006 à l’Institut du Monde Arabe à Paris. Dans le cadre d’un projet musical commun entre la Jordanie et la France, Dima a partagé la scène avec des artistes français et jordaniens dans Der Schauspieldirektor de Mozart (rôle de Mme Herz), et dans Abu Assan de Weber (Fatime), en juin 2006. Dima a travaillé sous la direction de Sir John Eliot Gardiner, François-Xavier Roth, Guy van Waas, Louis Langrée, Shlomo Mintz et tout récemment avec Philipp Von Steinaecker pour la 4ème Symphonie de Mahler en Italie. Elle a aussi chanté avec L’Orchestre Aurora (lauréat du prix RPS) sous la direction de Nicolas Collon au Kings Place à Londres (mai 2011). Elle a chanté les rôles de Papagena puis de Pamina dans La Flûte Enchantée au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris sous la direction de Peter Brook de 2010 à 2012, production suivie d’une tournée mondiale, et tout récemment, l’Homme au Sable et l’Homme à la Rosée dans Hänsel et Gretel à Angers-Nantes Opéra. Plus récemment, Dima a interprété les Vier Letzte Lieder de Strauss à Saint Albans sous la direction de Tom Hammond ainsi que Solomon de Haendel à Kent en octobre dernier. Elle retourne à Nantes Angers Opéra dans le rôle de Barbarina dans Les Nozze di Figaro dans une mise en scène de Patrice Caurier et Moshe Leiser, au printemps 2017, elle interprétera L’Amour dans Orphée et Eurydice de Gluck au Grand Theatre d’Avignon en décembre 2017 et fera ses débuts dans le rôle de Sophie dans Werther de Massenet à L’Opéra de Nancy en 2018.

 

PAULINE SIKIRDJI, CHANTEUSE

 

Fille de musicien, la mezzo-soprano Pauline Sikirdji étudie le violon, le piano et l’art lyrique dès son plus jeune âge, notamment au CRR / Conservatoire Régional de Paris. Elle complète sa formation à l’Ecole du Théâtre de Chaillot et on l’engage alors dans différents projets comme l’Opéra de Cirque Va donner aux poissons une idée de ce qu’est l’eau de Julien Cottereau avec la Compagnie Off. À 20 ans, elle entre en classe de chant au CNSMDP / Conservatoire National Supérieur de Paris et elle y joue Le Prince Orlofsky dans la Chauve-Souris. Puis Hänsel dans Hänsel et Gretel à la Sibelius Academy d’Helsinki, Ino dans Semele au CRR de Paris, Rosine dans Le Barbier de Séville avec l’Académie Lyrique. En 2008 elle intègre la Compagnie de Mathieu Bauer avec le spectacle Tristan et… et plus récemment The Haunting Melody au CDN / Nouveau Théâtre de Montreuil. Elle chante Shoushane dans Gariné au Théâtre de l’Odéon à Marseille, Dorabella dans deux versions de Cosi fan tutte, l’une pour le Friends of Jordan Festival, l’autre au Théâtre du Ranelagh à Paris, puis L’Enfant dans L’Enfant et les Sortilèges, dirigé par Martin Brabbins et mis en scène par Grzegorz Jarzyna à l’Opéra de Lyon en 2012. Plusieurs projets de musique contemporaine également, comme la création Galla Placidia d’Antonin Servière produite par l’ARCAL et l’abbaye de Royaumont, The invader Opera d’Eric Sweeney à l’Opéra de Wexford, Three voices de Morton Feldmann produit par le Théâtre de la Monnaie. Elle est une des invités de Fabrizio Cassol pour le Festival des Libertés au Théâtre National de Bruxelles en 2014 et a entamé la création d’un cycle de mélodies composées par le flûtiste Magic Malik. Au Festival d’Aix-en-Provence l’année dernière elle est Zora dans Svadba d’Anna Sokolovic, mis en scène par Ted Huffman et Zack Winokur (à présent en tournée), et on vient de l’y retrouver cette année dans Et tâchons d’épuiser la mort dans un baiser mis en scène par Marc Lainé. Elle a également donné Svadba en mars dans une nouvelle production à l’Opéra de San Francisco. Au Festival de Beaune en juillet elle chantait Second Witch dans Didon et Enée dirigé Christophe Rousset. Elle crée Dj Set (sur) écoute de Mathieu Bauer à La Pop en avril 2016 puis reprend le spectacle aux Subsistances à Lyon en octobre et au CDN de Montreuil en décembre. Elle participera à la création de Féminines, un spectacle musical inédit sur la POP (ancienne Péniche Opéra Paris) à Noël prochain.

 

FRANCOIS SIKIRDJI, PIANISTE

 

Après des études et deux prix du CNR de Grenoble, François Sikirdji obtient en 1974 et 1975 les prix de piano et de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Paris, auprès de Lucette Descaves, Reine Gianoli et Maurice Crut. Il déploie une activité de soliste touchant aux différentes formes de concerts : récitals, musique de chambre, accompagnement vocal, piano et orchestre, participation à des ensembles tant de musique ancienne (comme l’Ensemble Perceval) que de musique contemporaine. Il crée notamment le Notturno Selvatico pour piano seul de François Leclère, ainsi que l’Archipel des solitudes, cycle de 7 Lieder pour baryton- basse et piano à la Maison de la Radio. Cultivant une prédilection pour les rapports du piano et de la voix, il accompagne pendant plusieurs années un quatuor vocal, l’ensemble « Parallèles ». Titulaire du CA et professeur de piano à l’ENM de Pantin jusqu’en 1999, il y obtient en juin 2004 le DEM de chant, après des études dans la classe de Jean-Louis Dumoulin. Il intègre par la suite l’ensemble vocal Soli-Tutti, composé de douze chanteurs a capella. Tout en poursuivant son activité d’interprète, il dirige le Conservatoire Municipal de la ville de Saint-Ouen de 2000 à 2009, puis revient à une fonction enseignante, lui permettant notamment de perfectionner la recherche pédagogique dans le domaine des premiers apprentissages.

 

CAMILLE VALLAT, SCENOGRAPHE

 

Architecte DPLG, formée à l’ENSA Paris-Belleville et à l’Université de Rome III, Camille Vallat intègre la section scénographie et costumes de l’école du Théâtre National de Strasbourg de 2008 à 2011. Elle réalise entre autres la scénographie de Faust (m. en sc. Hugues de la Salle), et les costumes de Rien n’aura eu lieu de Kevin Keiss (m. en sc. Amélie Enon). Elle co-réalise avec Anne Lezervant les costumes et décors du film Naissance sans innocence de Gildas Milin. Récemment, elle travaille à la scénographie et aux costumes des Suppliantes d’Eschyle (m. en sc. Jean-Pierre Vincent) et sur L’Otage et Le Pain dur de Claudel (m. en sc. Thomas Condemine).