ALVISE SINIVIA
Pianiste, improvisateur et performeur, son parcours est jalonné de multiples rencontres avec des artistes de tous horizons (danseurs, chorégraphes, circassiens, vidéastes, peintres et plasticiens). Musicien curieux et constamment en recherche, il renouvelle en permanence son rapport à l’instrument dont il expérimente depuis plusieurs années les paradoxes et limites sonores et physiques. Il étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris auprès d’Alain Planès et Emmanuel Strosser.
Engagé dans la création, il collabore régulièrement avec des compositeurs et participe à l’Orchestre de Nouvelles Créations, Expérimentations et Improvisation Musicales. Pensionnaire à la Villa Medicis durant la saison 2016/2017 dans la discipline performance, il appronfondit sa recherche sur le rapport entre le mouvement et le son. Il monte ensuite sa compagnie avec laquelle il crée le solo Ersilia. Le corps tout entier devenu archet joue le dispositif-instrument inventé pour la pièce.
MAYA BOQUET
Maya Boquet travaille comme créatrice sonore, performeuse et autrice.
Elle sonde le continuum entre la fiction et le documentaire, collecte des récits, des témoignages, des parcours de vie, des paysages sonores, qu’elle aborde différemment selon le médium qu’elle adopte, radio, théâtre ou écriture. Elle tente de définir un langage propre à chacun de ces média et cherche à la fois leur porosité et les transferts esthétiques qu’ils peuvent subir.
Elle a écrit et réalisé des fictions radiophoniques pour France Culture, Longueur d’Ondes, collaboré avec des metteurs en scène en tant que dramaturge (Matthieu Bertholet, Gérard Watkins, Julien Fiséra), co-fondé le groupe franco-belge Radio Femmes Fatales qui produit et joue des pièces radiophoniques en live sur scène. En 2018, elle met en scène L’âge du slow avec Thomas Guillaud-Bataille à La Pop. Elle retrouve Emilie Rousset, avec qui elle avait co-écrit Les Spécialistes en 2014, pour Reconstitution : Le procès de Bobigny en 2019, joué au T2G – Théâtre de Gennevilliers, dans le cadre du Festival d’Automne 2019.
LANCELOT HAMELIN
Lancelot Hamelin a 18 ans quand le FIS est élu en Algérie, et 23 ans quand les attentats de 1995 touchent Paris. Il décide de travailler sur les blessures de la guerre d’Algérie, qui déterminent à ses yeux la vie sociale française.
Passionné par les rapports entre fiction et réalité, il écrit d’abord par le théâtre, littérature archaïque qui offre la plus grande liberté. Certains projets l’entraînent vers le roman, la série télé, le reportage et la bande dessinée.
Depuis cinq ans, iI travaille sur la vie onirique, qui constitue un autre biais pour approcher le réel, en résidence au théâtre Nanterre-Amandiers et à la Villa Médicis. Ses pièces sont éditées par Théâtre Ouvert et Quartett. Il a travaillé avec les metteurs en scène M. Bauer, E. Massé, C. Perton, P. Quesne ainsi qu’avec Duncan Evennou pour L’assemblée de rêves / The light house project, en collaboration avec Benoît Verjat et Maya Boquet.
PAUL RAMAGE
Paul Ramage est violoniste, improvisateur et compositeur. Après une rencontre avec Didier Lockwood (dont il intègrera l’école en 2003), il s’intéresse au jazz et aux musiques improvisées. Parallèlement il poursuit ses études de violon classique au CRR de Cergy-Pontoise et de musique de chambre. Il obtient un D.E.M de jazz et de violon, un D.E.M de composition élèctroacoustique au Conservatoire de Paris, puis un Master de composition électroacoustique à l’INA_GRM. Il a suivi le cursus de composition et d’informatique musicale de l’IRCAM. Compositeur d’une quarantaine d’opus, tant acousmatique que mixte ou instrumenta, il a joué et été joué dans divers pays. Il est lauréat du prix Métamorphose (Musique et recherche) du second prix Russolo (Fondation Russolo-Pratella, Italie) et titulaire du certificat d’aptitude (C.A) de composition électroacoustisque. Il enseigne la création sonore aux conservatoires de Châtenay-Malabry et Bagneux.