L’EMPIRE DE L’OUBLI

LAWRENCE WILLIAMS

 

THÉÂTRE MUSICAL

Durée : 1h10

 

 

Dans un futur proche, un homme, peut-être le dernier survivant de la Catastrophe, squatte un bâtiment abandonné. Grâce à de vieux disques trouvés au sous-sol, il découvre la musique enregistrée et se donne pour mission d’apprendre les mélodies de ce monde disparu. À quoi pouvait donc servir toute cette musique ? Qui étaient celles et ceux qui l’écoutaient ?

 

 

Le compositeur, musicien multi-instrumentiste et comédien Lawrence Williams nous plonge dans un monde futur où la musique n’existe plus. Dans la solitude de sa chambre, Jack part à la recherche de ce que devaient être ces expériences d’écoute. Convaincu qu’il faut sauver ce mystérieux patrimoine, il se met à archiver compulsivement tout ce que sa mémoire est en mesure d’enregistrer. Mais depuis la Catastrophe, l’eau monte et le temps presse. Mausolée vivant ou corps sonore tendu vers l’avenir — que devient Jack dans sa position d’écouteur solitaire ? 

 

Le téléphone sonne : une femme. Un mirage ? Une autre survivante ? Une chercheuse de sons effacés ? Quelqu’un, finalement, à qui transmettre toute cette musique ? 

 

Dans L’empire de l’oubli, la création sonore est traversée par diverses références musicales, des œuvres connues et des compositions originales. Au plateau, musiques live et enregistrées se mêlent pour nous faire vivre un voyage sonore qui nous questionne sur la notion d’écoute et le rôle de la musique, sa capacité à nous aider à survivre et à nous relier. Comment réapprendre à écouter l’autre ? Peut-on vraiment s’entendre et s’écouter ensemble ?

 

 

 

CRÉATION À LA POP LES MERCREDI 20, JEUDI 21  & VENDREDI 22 AVRIL 2022 À 19H30

 

 

Conception, texte, composition Lawrence Williams

Avec Valentine Vittoz Lawrence Williams

Regard dramaturgique Sigrid Carré Lecoindre

Création sonore Nicolas Widmer

Création lumière Victor Inisan

Collaboration artistique Marc Vittecoq

Costumes Léa Gadbois Lamer

 

 

Production Compagnie Drom

Co-production La Pop, Nouveau Théâtre de Montreuil

Avec le soutien en résidence de création du Festival SITU, la vie brève – Théâtre de l’Aquarium et Le !POC ! Scène artistique Alfortville

Projet soutenu par le ministère de la Culture – Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France

 

LAWRENCE WILLIAMS

Lawrence Williams est musicien multi-instrumentiste (voix, saxophone, guitare, piano), compositeur et comédien. Il compose et joue pour le théâtre et le cirque en collaborant avec d’autres musicien·ne·s, mais aussi avec des comédien·ne·s, des danseur·se·s, des vidéastes et des artistes de cirque, dans le but de concevoir et de développer des projets interdisciplinaires. 

Il a travaillé avec Arpad Schilling à Paris et à Budapest (Apologie de l’escapologiste, Labor Hotel, Urban Rabbits, Anyalogia, The Party, Loser), avec Jeanne Candel et Samuel Achache (Didon et Énée : Le crocodile trompeur, Orfeo), et Matthieu Bauer (Buster) dans des formes qui interrogent la pratique de la musique, ainsi que le statut de musicien de théâtre et son rapport à la scène. C’est cette même question qu’il développe dans son travail avec les acrobates de Porte 27 (Issue 01, Mingus Mingus Mingus Mingus Mingus, I woke up in Motion) et les acrobates Fragan Gehlker et Viivi Roha (Dans ton cirque). Il a écrit le conte musical Un Ours, of Course !, avec l’écrivaine Alice Zeniter, qui a donné lieu à un spectacle jeunesse ainsi qu’à un CD-livre publié chez Actes Sud Junior.  

Il a plusieurs projets purement musicaux : un travail de chansons à texte en anglais et en français, un trio de indie-folk-rock, Splinters, et un groupe de musique improvisée. 

Né à Lancaster en Angleterre, il habite maintenant à Paris.

 

VALENTINE VITTOZ

Valentine Vittoz commence le théâtre en suivant l’enseignement de Bruno Wacrenier au conservatoire d’art dramatique du Vème arrondissement de Paris. A partir de 2011, elle participe à de multiples projets d’écriture au plateau notamment lors d’un festival à Villeréal avec Damien Mongin, Nicolas Giret-Famin, Juliette Navis. Elle travaille aussi des textes contemporains avec la compagnie La Maison dans ATOMIC MAN, Chant d’amour de Julie Rossello-Rochet, mis en scène par Lucie Rébéré, et des textes plus classiques comme Les Troyennes d’Euripide mis en scène par Laetitia Guédon. Elle travaille à plusieurs reprises avec Lou Wenzel notamment sur Dehors devant la porte, un texte de Wolfgang Borchert. En 2019, elle joue dans La Chute de la Maison mis en scène par Jeanne Candel et Samuel Achache et dans les Brèves du futur, écrit et mis en scène par Julien Guyomard.

 

SIGRID CARRÉ LECOINDRE

Musicienne de formation, Sigrid Carré Lecoindre obtient un Master sur les interconnexions musique/théâtre dans les dramaturgies contemporaines sous la direction de Julia Gros de Gasquet à l’Institut d’Etudes Théâtrales de Paris, en 2010. Depuis lors, elle partage son temps entre ses activités de musicienne et d’auteure et dramaturge. Elle collabore avec Lena Paugam sur toutes les créations du cycle doctoral « La crise du désir – états de suspension, espaces d’incertitudes » (Tête d’Or de Paul Claudel, création mars 2013 ; Et, dans le regard, la tristesse d’un paysage de nuit, d’après Les yeux bleus cheveux noirs de Marguerite Duras, création JTN, mai 2013 ; Détails de Lars Noren, création Théâtre 95, novembre 2013). Entre 2015 et 2017, elle signe six adaptations pour le Festival de la Correspondance de Grignan et met en scène D’une Alice à l’autre – concert-lecture autour des lettres des Lewis Carroll à Alice Liddell et aux petites filles ; ainsi que Je déambule sans serre-tête – concert-lecture inspiré de la correspondance de Marina Tsvetaeva et Anna Teskova et Mais le tigre est déjà dans l’escalier – concert-lecture d’après les Letters Home de Sylvia Plath.

Sigrid est l’auteure de plusieurs textes : Rhapsodie sans visages, Les coeurs tétaniques, Mickaël (pièce co-écrite avec Benjamin Wangerméeet Hedda, librement inspiré de la vie d’Hedda Nussbaum. 

 

JULIEN FEZANS

Julien Fezans partage ses activités sonores entre le documentaire radio et cinématographique, la création sonore pour le théâtre et l’enseignement à l’Université de Nanterre avec les élèves du Master mise en scène et dramaturgie et l’Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes. Son premier documentaire, réalisé avec Nicolas Peltier, What a fuck am I doing on this battlefield a été lauréat du prix qualité du CNC, ainsi que du prix du film le plus innovant au festival Vision du réel de Nyons en 2013. Il a été diffusé dans de nombreux festival dans le monde (Doclisboa, Fid – Marseille, Etats généraux du film documentaire – Lussas, FAME – Gaîté Lyrique, Dok Leipzig, Flahertiana Film Festival…). Pour le théâtre, il travaille aux côtés des metteur·euse·s en scène Clara Chabalier, Judith Depaule, Jacques Dor, Sarah Oppenheim, Jeanne Candel… Avec Judith Depaule, Laurent Golon et Tanguy Nedelec, il fabrique pour le spectacle Les siècles obscurs une machine sonore, objet entre l’installation et la performance.

 


 

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