(Re)lectures #1
Va, pensiero, Chœur des esclaves, Verdi (1842)
Samedi 12 septembre à 17h, performance en extérieur
#1 Mathilde Rance, chorégraphe, et Flora Gaudin, danseuse et collaboratrice artistique
Audrey Veyrac, création masques, Amalia Domergue et Mathilde Rance, création costumes sonores, Emilie Piat, création costumes
#2 Camille Dagen, metteuse en scène, et Emma Depoid, scénographe / Animal Architecture
Ce premier rendez-vous des (Re)lectures s’affranchit du plateau traditionnel de théâtre pour proposer deux performances, pensées à échelle de péniche, et imaginées sur mesure pour répondre à toute la force contestataire du célèbre chœur Va pensiero de Verdi. Ce chant d’un peuple tenu en esclavage, extrait de l’opéra Nabucco, endosse encore aujourd’hui les accents d’espoir de nombreuses contestations. Une après-midi détonante et poétique en compagnie des jeunes et talentueuses Mathilde Rance et Camille Dagen, à découvrir depuis le quai de Seine !
Accès libre : rendez-vous sur le quai de la Seine, à hauteur du n°61
(Re)lecture #2
Imagine, John Lennon et Yoko Ono (1971)
Samedi 19 septembre à 17h
#1 Kaori Ito, chorégraphe, et Théo Touvet, circassien
#2 Gérald Kurdian, musicien et performeur
Partenaires à la ville comme à la scène, Kaori Ito et Théo Touvet font revivre le couple Yoko Ono et John Lennon l’espace d’un instant suspendu. Inspirés par la chanson Imagine, ils nous invitent au chevet de leurs émois à parler librement d’utopie. « Faites l’amour, pas la guerre ! » est un slogan que l’artiste et musicien Gérald Kurdian réinvestit d’un nouveau souffle politique, notamment au sein de ses performances ou d’évènements collectifs qui défendent une sexualité alternative, hors des balises du genre ou des normes sociales.
(Re)lecture #3
You’ll Never Walk Alone, Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II (1945)
Samedi 26 septembre à 17h
#1 Tamara Al Saadi, autrice, metteuse en scène et comédienne, Marion Harlez-Citti, comédienne, et Jennifer Montesantos, créatrice lumière
#2 Steven Michel, danseur et chorégraphe
Composée en 1945 pour une comédie musicale, You’ll Never Walk Alone s’est vite muée en standard, repris par les plus grandes voix, autant qu’en hymne… des stades britanniques. Cette ode au courage et à la persévérance est le terrain d’une double expérimentation, chorégraphique puis dramatique. Complice de l’artiste Théo Mercier ou encore du chorégraphe Jan Martens, Steven Michel succèdera à l’autrice et metteur en scène franco-iraquienne Tamara Al Saadi, révélée en 2018 lors du Festival Impatience puis au Festival d’Avignon.
(Re)lecture #4
Pastime Paradise, Stevie Wonder (1976)
Samedi 3 octobre à 17h
#1 Elsa Guedj, comédienne, et Stéphanie Aflalo, comédienne et metteuse en scène
#2 Elsa Biston, compositrice
Vivre dans un passé révolu et fantasmé ? Cette chanson de Stevie Wonder, aux accents mystiques, questionne notre rapport au passé tout en évoquant la lutte pour la reconnaissance des droits civiques aux États-Unis. Bien dans leur temps, les artistes de cette quatrième (Re)lecture mettent en résonnance ces thématiques avec leurs sujets de prédilection : la compositrice Elsa Biston et ses objets vibrants et sonores, puis les comédiennes Elsa Guedj et Stéphanie Aflalo porteuses, sur les plus grandes scènes, des mots aiguisés d’auteurs contemporains.
(Re)lecture #5
Ode à la joie, Symphonie n° 9, Beethoven (1824)
Samedi 10 octobre à 17h
#1 Jules Bisson, metteur en scène, étudiant du CNSAD à la formation « jouer et mettre en scène », et Hicham Boutahar, comédien
#2 Uriel Barthélémi, batteur et compositeur
#3 Émilie Rousset, metteuse en scène, Anne Steffens, comédienne, et Manuel Vallade, comédien
La dernière symphonie de Beethoven, porteuse d’un message de paix et de fraternité, a traversé les siècles pour devenir, non sans grincement, l’hymne du Conseil de l’Europe. Que peuvent nous apprendre les regards croisés de trois artistes sur cet illustre air ? Réponse en une après-midi performative menée tambour battant par Jules Bisson, jeune comédien à l’acuité et l’ironie revendiquées, Émilie Rousset, metteuse en scène qui sonde avec brio les nouvelles formes du théâtre documentaire, puis Uriel Barthélémi, batteur-compositeur tout terrain, féru d’hybridation !
À noter : l’ouverture de cette (Re)lecture a été confiée à un jeune metteur en scène, en partenariat avec le Conservatoire National d’Art Dramatique, en cohérence avec l’engagement de La Pop auprès des artistes émergents.
Production La Pop