RHAPSODIE JURIDIQUE

CLIO SIMON

 

[CINÉMA SONORE]

 

MARDI 11 AVRIL À 18H30

MERCREDI 12 AVRIL À 19H30

Durée : 35 min

 

 

Cinéma radical, Rhapsodie juridique est une expérience sonore collective où l’obscurité de la salle et l’absence d’image deviennent agents révélateurs de nos imaginaires. Cette création, à la fois documentaire et poétique, part d’un monument juridique : la loi de séparation entre l’Église et l’État de 1905.

 

« Comment, et par qui, ont été pensés, inventés, écrits les textes de lois devenus l’un des fondements de notre société ? ». Du Mexique à l’Algérie en passant par la France, les histoires se tissent, s’interpénètrent, s’imbriquent et forment l’histoire vertigineuse de la séparation entre l’Église et l’État. L’artiste Clio Simon plonge dans ces archives à travers les voix et silences qui ont initié ou refusé cette rupture.

 

Rhapsodie juridique est une œuvre sonore qui rhapsode les notes de bas de pages ; un appel à découdre les récits de l’Histoire et à tisser vif. 

 

 

 

 

 

Réalisation Clio Simon

 

Production Programme ‘Mondes nouveaux’ mis en œuvre par le ministère de la Culture dans le cadre de France Relance 

Production déléguée Vivanto

Coproductions Le Fresnoy-Studio national des arts contemporains

 

CLIO SIMON

Diplômée du Fresnoy – studio national, Clio Simon œuvre dans le champ des arts contemporains.

Dans ses réalisations à caractère poétique et documentaire, elle développe l’idée selon laquelle les êtres humains non seulement vivent en société mais fabriquent constamment de la société pour vivre. Imaginaire et réel se retrouvent intrinsèquement liés pour interroger les fondements de nos sociétés.

Les œuvres de Clio Simon racontent l’histoire de luttes poétiques et discrètes. Elles sont le fruit d’un processus lent. Le point de départ de leur écriture est souvent celui d’une incompréhension ou d’une méconnaissance dont elle souhaite se défaire. « Déconstruire », « réapprendre à voir », « se risquer à » l’invite à travailler en étroite collaboration avec des chercheur·se·s pour mettre en commun leurs compétences. À cet endroit de réconciliation, entre sciences sociales et poésie, Clio Simon privilégie une relation sensible au « faire ». Œuvrer importe autant que l’œuvre aboutie. Une œuvre jamais véritablement close puisque l’artiste prend soin de laisser place à une multitude d’appropriation et d’interprétation pour la rencontre avec les spectateur·rice·s.