TITANIC, hélas

YVES-NOËL GENOD

 

[PERFORMANCE THÉÂTRALE]

 

VENDREDI 25 ET SAMEDI 26 NOVEMBRE À 19H30,

DIMANCHE 27 NOVEMBRE À 15H30

Durée : 1h40 environ

 

 

Ce sont mes adieux ! J’espère vous faire pleurer. Je suis en pleine forme — thank God ! —, mais, depuis quelque temps, plus assez de commandes et surtout pas assez de public pour continuer. Or j’étais conçu pour enchanter les foules trois cent soixante-cinq jours par an. Ce spectacle sera donc le dernier. The last one. Encore une fois, un spectacle-manifeste. Au fond, ça a toujours été mon dernier spectacle ; je n’ai jamais cessé de travailler à disparaître. « Il n’y a plus de spectacle » est une phrase qu’on a beaucoup entendue sur mes plateaux. Cette fois, c’est enfin vrai.
Yves-Noël Genod

 

Inspiré par des bulletins de prospective politique qu’il reçoit depuis plusieurs années, Yves-Noël Genod conçoit une performance théâtrale qui interroge le sens de la création artistique, l’énergie qu’elle réclame, à l’heure de l’effondrement. Que faire alors ? Déprogrammer le spectacle et se préparer à la catastrophe, ou jouer de la musique jusqu’au bout comme l’aurait fait l’orchestre du Titanic, pendant toute la durée du naufrage ?

 

 

 

 

 

 

Conception Yves-Noël Genod

Interprétation Aymen Bouchou, Mariella Mounnie et Yves-Noël Genod

Son Benoît Pelé

Scénographie et lumière Philippe Gladieux

Production Le Dispariteur

Coproduction La Pop

 

YVES-NOËL GENOD

Yves-Noël Genod, interprète, a commencé à signer ses propres spectacles en juin 2003 à l’invitation du chorégraphe Loïc Touzé à qui l’on avait confié une carte blanche au festival Let’s Dance du Lieu Unique, à Nantes. Ce premier spectacle — qui s’appelait En attendant Genod — a entraîné dans son succès des dizaines et des dizaines d’autres, toujours présentés dans des lieux et des festivals de formes hybrides. Citons : Pour en finir avec Claude Régy ; Le Dispariteur ; Jésus revient en Bretagne ; Elle court dans la poussière, la rose de Balzac ; Oh, pas d’femme, pas d’cri ; Le parc intérieur ; Chic by accident ; Hotel Palace ; Je m’occupe de vous personnellement ; 1er Avril ; Rester vivant ; Les entreprises tremblées ; Par délicatesse, j’ai perdu ma vie ; Remise Venise ; La Recherche ; La beauté contemporaine ; Hamlet Unlimited ; Phèdre ; J’ai menti ; Sur le carreau… Il aurait voulu s’arrêter à la date des vingt ans de la compagnie (ou au moins donner une immense fête dispendieuse), mais le rapprochement de la fin du monde obscurcissant l’horizon — d’après tous les indicateurs —, il préfère prendre les devants et saluer son public encore vivant, encore debout, quand il en est encore temps !